แวร์ซายส์สถานที่แห่งความหรูหรา ฟุ่มเฟือย ของชนชั้นสูง,ที่มาของคำว่า การตกแต่ง"สไตล์หลุยส์"หลายคนคงจะนึกถึง พระนางมารี อ็องตัวเน็ตต์,การ์ตูน กุหลาบแวร์ซายส์,ออสการ์ จาร์เจย์,การปฏิวัติฝรั่งเศส,สนธิสัญญาแวร์ซายส์ ฯลฯ
ใช้เงินทั้งหมด 500,000,000 ฟรังก์ คนงาน 30,000 คน และใช้เวลาอยู่ถึง 30 ปีจึงแล้วเสร็จในพ.ศ. 2231 ทุกส่วนทำด้วยหินอ่อนสีขาว เป็นแบบอย่างศิลปกรรมที่งดงามมาก ภาย ในแบ่งออกเป็นห้องๆ เช่น ห้องบรรทม ห้องเสวย ห้องสำราญ ฯลฯ ทุกห้องล้วนมีเครื่องประดับงดงามตระการตาและภาพเขียนที่มีชื่อเสียง
พระราชวังแวร์ซายส์เป็นพระราชวังที่เก่าแก่ อยู่ทางทิศตะวันตกเฉียงใต้ของกรุงปารีส แต่เดิมเป็นเพียงหมู่บ้านของชาวนา พระเจ้าหลุยส์ที่ 14 ซึ่งทรงเป็นนักล่าสัตว์ได้มาพบจึงสร้างเป็นสถานที่นัดพบในการล่าสัตว์ และได้มีการขยายออกไปทีละเล็กทีละน้อย จนกระทั่งกลายมาเป็นปราสาท พระราชวัง และมีการเลี้ยงฉลองกันเรื่อยมา
ปัจจุบัน พระราชวังนี้เป็นสัญญลักษณ์แห่งความรุ่งโรจน์ของศิลปะและราชสำนักฝรั่งเศส สถาปนิกและวิศวกรรวมรวมทั้งมัณฑนากรหลายคน เช่น Le Vau,Mansart,Gabriel,Le Brun,Le Nôtre ได้ช่วยกันก่อสร้าง ตกแต่ง จนได้รับยกย่องว่าเป็นพระราชวังที่งดงามมาก ภายในพระราชวังมีภาพวาด ภาพแกะสลักซึ่งแสดงให้เห็นเรื่องราวทางประวัติศาสตร์ของฝรั่งเศสหลายสมัย สถานที่แห่งนี้ใช้เป็นที่เซ็นสัญญาสงบศึกกับอเมริกา ในปี ค.ศ 1783
แวร์ซายส์ นับเป็นส่วนหนึ่งของแรงผลักดันที่ก่อให้เกิดการปฏิวัติครั้งใหญ่ในฝรั่งเศส เมื่อปี คศ 1789 ต่อมา ในปี ค.ศ 1815 พระเจ้าหลุยส์-ฟิลิปป์ได้เปลี่ยนสภาพพระราชวังแห่งนี้ให้เป็นพิพิธภัณฑ์ และใช้เป็นสถานที่ลงนามในสัญญาสงบศึกสงครามโลกครั้งที่ 1 ระหว่างฝ่ายสัมพันธมิตรกับเยอรมัน เมื่อวันที่ 28 มิถุนายน 1919
นอกจากเครื่องประดับที่เก่าแก่ และสูงค่าแล้ว การจัดสวนก็เป็นที่ยอมรับกันทั่วไปว่างดงามยิ่งนัก เพราะมีการตกแต่งประดับประดาด้วยดอกไม้หลากสีสวยงามมาก โดยเฉพาะตอนฤดูใบไม้ผลิและฤดูร้อน ส่วนที่เป็นป่าสำหรับล่าสัตว์ ปัจจุบันใช้เป็นที่ๆให้ผู้เข้าชมไปเดินเล่นพักผ่อน และมีม้าหินให้นั่งเล่นเป็นระยะๆ
สิ่งที่ผู้เข้าชมพระราชวังจะอดชื่นชมไม่ได้ คือ น้ำพุ มีน้ำพุมากมายและสวยงาม มีชื่อตามเทพเจ้ากรีกและโรมันต่างๆ เช่น อพอลโล และลาโตนเป็นต้น
Le château de Versailles constitue un témoin exceptionnel de l'art français aux XVIIe et
XVIIIe siècle. L'architecture reprend les canons du
classicisme : la symétrie du plan, les façades à colonnades, l'inspiration antique ou mythologique dans le choix des sujets sculptés. Quelques touches
baroques apportent un peu de fantaisie à cette rigueur classique.
L'implantation de ce monumental ensemble architectural crée une barrière entre la ville et le domaine. Selon le souhait de Le Nôtre, afin de ménager ses effets, on ne devait rien voir de la ville depuis les jardins et rien deviner des jardins depuis la ville.
Le château reste attaché à la figure de
Louis XIV (1638-1715) mais ce fait ne doit pas occulter que sa construction et ses aménagements dépassent largement le cadre du règne du Roi-Soleil.Le cœur du château est formé par l'édifice primitif qui remonte au temps de
Louis XIII, le père de Louis XIV. Il tranche avec les autres parties par ses murs bicolores (brique et pierre) et son haut toit d'ardoises.Ce « château vieux » est en partie enveloppé dans une construction plus récente, édifiée par l'architecte
Le Vau sur l'ordre de Louis XIV en 1668. Côté jardins, cette partie présente une façade à l'ordonnance classique à trois étages. Le deuxième niveau (occupé par la
galerie des Glaces) est éclairé par de hautes fenêtres encadrées par des colonnes engagées ou des
pilastres. Des pilastres que l'on retrouve au dernier étage, de hauteur moindre. Au sommet du bâtiment, une balustrade cache le toit très aplati (toit à la Mansart).Le « château vieux » et le « château neuf » forment un plan grossièrement en U. Deux longues ailes prolongent au nord et au sud ce premier ensemble. Construites par un autre architecte,
Jules Hardouin-Mansart, elles reprennent pourtant les grandes lignes de l'enveloppe de Le Vau.
L'intérieur du château est notamment occupé par les
grands appartements. Ceux-ci comprennent le grand appartement du roi, l'appartement de la reine et la
galerie des Glaces. Les appartements correspondent à des enfilades de salons magnifiquement décorés jusqu'aux plafonds par les artisans de
Charles Le Brun.Longue de 73m, la galerie des Glaces se veut la salle la plus majestueuse du château. Elle s'ouvre d'un côté sur le jardin tandis que l'autre est couvert de 17 panneaux de
miroirs.Aux grands appartements répondent les petits appartements. C'est dans cette partie que se trouve la chambre du roi, tapissée de
brocart et ornée de boiseries dorées. On y trouve aussi les cabinets, des pièces plus intimes que les grandes salles d'apparat.
Louis XV y conviait à souper ses proches et
Louis XVI y installa sa petite forge de serrurier. Les appartements ne sont pas toujours dans leur configuration d'origine, c'est-à-dire du temps de Louis XIV. L'appartement de la reine se présente par exemple dans son état de 1787 quand
Marie-Antoinette l'habitait.
En plus de ces bâtiments résidentiels, le château est complété par la
chapelle et l'
opéra. Dans la chapelle, élevée entre 1689 et 1710, les rois assistaient à la
messe quotidienne. L'opéra, inauguré en 1770, est l'un des derniers édifices construits du château.
Quelques chiffres [
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Le château de Versailles est géré depuis 1995 par l’établissement public du musée et du
domaine National de Versailles, dont le président est
Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture. Cet
établissement public emploie 900 personnes, dont 400 affectés à la surveillance. Il reçoit 3 millions de visiteurs par an dans le château et 7 millions dans le parc. 70% des visiteurs sont des étrangers.
Bassin de Latone
Il comprend trois châteaux : Versailles,
Grand Trianon et
Petit Trianon, ainsi que plusieurs bâtiments situés en ville : grandes et petites écuries, hôtel des Menus-Plaisirs,
Salle du Jeu de paume, le Grand Commun.
Le château de Versailles compte 700 pièces, 2 513 fenêtres, 352 cheminées (1 252 sous l’ancien régime), 67 escaliers, 483 miroirs (répartis dans la Grande galerie, le salon de la Guerre et le salon de la Paix) et 13 hectares de toitures. La superficie totale est de 67 121 m² dont 50 000 sont ouverts au public. Le château compte aussi 51 210 m² de planchers.
Le
parc couvre 800 hectares, dont 300 ha de
forêt, et deux
jardins à la française : le Petit Parc, 80 ha, et le Trianon, 50 ha. Il compte 20 km de murs de clôture et 42 km d’allées. Il y a 372 statues.
Parmi les 55 bassins, les plus grands sont le Grand Canal, 23 ha et 500 000 m³, et la pièce d’eau des Suisses, 180 000 m³. On compte 600 jets d’eau et 35 km de canalisations.
Sa construction au temps de Louis XIV nécessita des milliers d'ouvriers (un maximum de 36 000 sur une année). Il coûta un peu moins de 100 millions de
livres. Cette dépense, très importante, est à mettre en perspective avec le coût d'une campagne militaire de l'époque, beaucoup plus onéreuse.
Les programmes de restauration [
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Un programme de rénovation, le « projet du Grand Versailles », a été lancé en 2003. Doté d’une subvention de l’État de 135 millions d’euros pour les sept premières années, il s’étalera sur 17 ans et concernera l’ensemble du domaine, château et
parc. Les trois objectifs principaux sont de sécuriser le château, poursuivre les restaurations et créer de nouveaux espaces pour l’accueil du public.
À côté de l’État de nombreux mécènes financent les restaurations. Leurs contributions représentent 5% du budget de l’établissement public. Ainsi la fondation « American Friends of Versailles » vient de donner 4 millions de dollars (soit les 2/3 du coût total) pour la restauration du « bosquet des trois fontaines », inauguré en juin 2004, et la société
Vinci finance celle de la
galerie des Glaces à hauteur de 12 millions d’euros. Les travaux ont commencé en 2004 et se sont terminés en
2007[1].
Les restaurations entreprises depuis 2003 créent parfois des polémiques. Certains amoureux du château reprochent à l'administration de l'Établissement public et aux architectes en chef des Monuments historiques de vouloir gommer les ajouts et les aménagements de
Louis-Philippe au
XIXe siècle[2], tel que la reconstitution de "grille royale" séparant la "Cour d'honneur" de la "Cour royale" (inaugurée le 9 juillet 2008), nécessitant l'enlèvement de la statue équestre de Louis XIV (actuellement en cours de restauration) qui était jusqu'ici située dans la cour d'honneur du château et dont le nouvel emplacement n'est pas encore défini.
Les musées [
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Les musées du château de Versailles furent créés en
1837 par
Camille Bachasson, comte de Montalivet sur ordre de
Louis-Philippe sous le nom de «
Musée d’Histoire de France ».
Le château vu du sud-ouest.
Ils constituent, avec leurs 18 000 m² le plus grand musée d’histoire du monde. Le musée contient une collection de tableaux rassemblés ou commandés par
Louis-Philippe, et organisés en séries historiques. Pour les exposer, certains appartements ont été transformés en salles de musée.
À l’heure actuelle, le musée d’histoire de France se situe dans les ailes, tandis que la partie centrale (à l’exception du rez-de-chaussée), contenant les Grands Appartements, les appartements privés et ceux de la famille royale ont été restaurés tels qu’ils étaient lorsqu’ils étaient occupés.
C'est en 1038 qu'apparaît la première mention de Versailles, dans une carte de l’abbaye Saint-Père de Chartres. Hugo de Versaillis est l’un des signataires. Au Xe siècle, des moines défrichent le terrain et fondent l’église prieuré de Saint-Julien.
En 1429, deux seigneurs, Guy et Pierre de Versailles, sont mêlés à la vie de Jeanne d’Arc. Pierre était à Bourges, quand on examina la Pucelle; quant à Guy, chanoine de Tours, il participa au procès de Jeanne d’Arc. À la fin de la guerre de Cent Ans, le petit bourg se présentait dans un triste état: ses maisons pillées et dévastées sont abandonnées, et le château est en ruine. C’est la famille de Soisy qui relève les bâtiments détruits, composés d’un corps de logis principal et d’une aile en retour, précédés d’un portail encadré de deux tourelles.
Le nom d’un petit bourg, Versaille-aux-bourg-de-Galie, apparaît dans un texte daté de 1472. Les seigneurs de Versailles relevaient directement du Roi. Leur modeste château dominant l’église et le village se dressait sur la pente méridionale de la butte sur laquelle sera construit le futur château.
En 1475, Gilles de Versailles, seigneur de Versailles, cède ses droits sur Trianon à l’abbé de Saint-Germain. L’acte de vente est la première mention de ce nom. Trianon était un village acheté puis détruit par Louis XI dans le but de construire sur ces nouvelles terres du domaine royal une maison à collationner. Cherchant à fuir en famille le protocole trop pesant de Paris, le roi était à Trianon plus proche des siens. Premier caprice royal de Versailles, Trianon, comme plus tard Marly, demeure un lieu de détente, loin de l’étiquette et des fatigues du pouvoir.
En 1561, le domaine est vendu à Martial de Loménie, secrétaire des finances de Charles IX, qui l’agrandit pour atteindre 150 hectares.
En 1572 : le 24 août, Loménie est assassiné lors de la nuit de la Saint-Barthélemy. L’Estoile rapporte dans ses Mémoires que la reine Catherine de Médicis « fit étrangler, dans l’intérêt du comte de Retz, pour lui faire avoir le château de Versailles, le secrétaire d’État Loménie, qui en était possesseur. » Ce crime n’est peut-être pas authentique, mais il n’est pas invraisemblable.
L'année suivante, Albert de Gondi (baron de Marly), comte de Retz, un des Florentins qui accompagnent Catherine de Médicis en France, devient propriétaire du château et de la seigneurie de Versailles en rachetant le domaine pour 35 000 livres.
En 1589, un mois avant qu’il ne devienne roi de France, le roi de Navarre séjourne à Versailles. Revenant de Blois, il s’y arrête du 7 au 9 juillet et est reçu par Albert de Gondi ; il y retourne en 1604 et 1609. Entre temps, en 1607, le dauphin, qui deviendra Louis XIII, fait sa première chasse à Versailles.
En 1616, Albert de Gondi cède la seigneurie à son fils Jean-François de Gondi.
En
1623,
Louis XIII, le père de
Louis XIV, fit construire au milieu des forêts et au sommet d’une butte cernée par des marais insalubres, un modeste logis en brique, pierre et ardoise. S’il constituait son rendez-vous de chasse favori, il ne formait pourtant qu’une construction rustique et purement utilitaire. La disposition de ses pavillons, et des fossés qui l’entouraient, rappelait encore certaines constructions féodales.
Louis XIII fit bâtir cette nouvelle habitation sur un terrain qu’il acheta à Jean de Soisy, dont la famille était propriétaire depuis le
XIVe siècle. Dans sa petite demeure, Louis XIII recevait de temps à autre sa mère
Marie de Médicis et son épouse
Anne d’Autriche. Elles ne faisaient qu’y passer sans jamais y coucher .
Le premier "château" de Versailles s’élevait au fond de l’actuelle cour de marbre. Le corps de logis principal mesurait 24 mètres de long sur six de profondeur et se limitait de chaque côté à deux ailes basses. L’appartement du roi comprenait une petite galerie où était accroché un tableau représentant le siège de
La Rochelle. Puis, venaient quatre pièces dont les murs étaient couverts de tapisseries. La chambre du roi occupait le centre de l’édifice, emplacement qui correspondra par la suite avec celui du lit de Louis XIV.
Le 11 novembre
1630, le cardinal de Richelieu se rendit secrètement à Versailles dans le but de convaincre le roi qu’un complot était fomenté par la reine-mère. Cet évènement sera connu, plus tard, sous le nom de
Journée des Dupes. Richelieu resta Premier ministre et la reine-Mère fut exilée.
En effectuant des fouilles dans la cour du Grand Commun, une équipe de l'Inrap a exhumé les vestiges du
jeu de paume de Louis XIII
[5]. La découverte est unique. Louis XIII, grand amateur du jeu de paume, ajouta vers 1630 à sa gentilhommière un court. Construit par Philibert Leroy, il se présente sous la forme d'un grand bâtiment rectangulaire de 33 m par 14 ; avec des murs latéraux de 1,30 m d'épaisseur. La présence de trois galeries indique qu'il s'agit d'un jeu "en dedans". Le sol est revêtu de carreaux en pierre de taille et probablement précédé d'un sol de carreaux en terre cuite. La maison du paumier (celui qui entretient, gère et anime la salle de jeu) a été aussi retrouvée.
Le 8 avril
1632, Louis XIII rachetait le domaine de Versailles à
Jean-François de Gondi, archevêque de Paris, oncle du
cardinal de Retz et héritier d’Albert. Voici un extrait de ce dernier contrat de vente :
« Le 8 avril 1632, fut présent l’illustrissime et révérendissime Jean-François de Gondi, archevêque de Paris, seigneur de Versailles, reconnoît avoir vendu, cédé et transporté... à Louis XIII, acceptant pour Sa Majesté, messire Charles de l’Aubespine, garde des sceaux et chancelier des ordres du roi, et messire Antoine Rusé, marquis d’Effiat, surintendant des finances, etc., la terre et seigneurie de Versailles, consistant en vieil château en ruine et une ferme de plusieurs édifices ; consistant ladite ferme en terres labourables, en prés, bois, châtaigneraies, étangs et autres dépendances ; haute, moyenne et basse justice... avec l’annexe de la grange Lessart, appartenances et dépendances d’icelle, sans aucune chose excepter, retenir, ni réserver par ledit sieur archevêque, de ce qu’il a possédé audit lieu de Versailles, et pour d’icelle terre et seigneurie de Versailles, et annexe de la grange Lessart, jouir par Sadite Majesté et ses successeurs rois, comme de choses appartenantes. Cette vente, cession et transport faits, aux charges et devoirs féodaux seulement, moyennant la somme de soixante-mille
livres tournois, que ledit sieur archevêque reconnoît avoir reçues de Sadite Majesté, par les mains de..., en pièces de seize sous, de laquelle somme il se tient content, en quitte Sadite Majesté et tout autre, etc. » — Architexture françoise, par Blondel, liv. VII, p. 93
Plan d'ensemble du Vieux Château en 1638
Le Roi ne fit l’acquisition de ce château que pour le démolir et ainsi étendre le panorama de la résidence royale. D’après la tradition, au sommet du plateau de Versailles, à la place même du château actuel, se dressait un moulin à vent : un meunier régnait où régna Louis XIV. Dans le même temps, le roi acheta de nouveaux terrains et étendit ses terres de chasse. Le pavillon bâti à la hâte sur les terres de Jean de Soisy, devenait étriqué.Il paraitrait que les dessins originaux du palais et des jardins aient été inspirés à cels du château des Ducs de Savoye de la Venaria (près de Turin), dont les projets italiens furent volés et portés à Paris une nuit. Le 26 mai débutèrent des travaux d’agrandissement qui furent dirigés par l’ingénieur-architecte
Philibert Le Roy.
Les façades est du château de Louis XIII autour de la "Cour de Marbre"
Les travaux furent achevés en 1634 et Louis XIII prit possession de ses nouveaux appartements.
À partir de
1636, le roi multiplia ses séjours et profita du confort de sa nouvelle maison ainsi que de l’agrément de ses
jardins. Le nouveau château reçut sa première décoration florale ; les jardins furent agencés "à la française" par Boyceau et Menours, décorés d’arabesques et d’entrelacs.
En
1643, sentant sa mort approcher, Louis XIII déclara : « Si Dieu me rend la santé, sitôt mon dauphin en âge de monter à cheval et en âge de majorité je le mettrai à ma place, et me retirerai à Versailles avec quatre de nos pères pour m’entretenir de choses divines ». Le 14 mai, il rendit l’âme laissant le royaume à son fils, trop jeune pour gouverner. Versailles cesse alors d'être une résidence royale pendant presque dix-huit ans.